Initiation : Second degré

Inscription au cours : Wicca fondation

Formez le Cercle de la manière habituelle, en invoquant les Puissants aux Quatre Quartiers. L’initiée doit être correctement préparée et attachée avec les Cordes.

Tous sont purifiés, y compris l’Initiée.

Faites un tour de Cercle, en proclamant aux Quatre Quartiers :

« Écoutez, ô Puissants, … (N), dûment consacrée Prêtresse et Sorcière, est maintenant correctement préparée pour être faite Grande Prêtresse et Reine Sorcière (Grand Prêtre et Magus). »

Faites trois tours de Cercle, en exécutant un pas de danse et en chantant.

L’Initiée s’agenouille ensuite devant l’Autel et elle est attachée avec les Cordes.

La Prêtresse ou le Magus :

« Pour atteindre ce Degré sublime, il est nécessaire de souffrir et d’être purifié. Es-tu prête à souffrir pour apprendre ? »

L’initiée :

« Je le suis. »

La Prêtresse ou le Magus :

« Je te purifie pour prêter correctement ce grand serment. »

Faites tinter trois fois la cloche.

Donnez le fouet 3, 7, 9, 21.

« Je te donne maintenant un nouveau nom : … » [Donne un baiser]

« Répète ton nouveau nom après moi, en disant, ‘Moi, …, je jure, sur le ventre de ma mère et sur mon honneur parmi les hommes et mes frères et sœurs de l’Art, que jamais je ne révélerai à quiconque aucun des secrets de l’Art, sauf à une personne digne d’estime, correctement préparée, au centre d’un Cercle Magique, comme celui où je me trouve maintenant. Cela je le jure sur mes espoirs de salut, sur mes vies passées et sur mes espoirs de celles à venir, et je me voue moi-même, ainsi que mes mesures, à la destruction totale si je brise ce serment solennel’. »

Agenouillez-vous.

Placez la Main Gauche sous les genoux de l’Initiée et la Main Droite sur sa Tête, formant ainsi un Lien Magique :

« Je transmets tout mon pouvoir en toi. »

TRANSMISSION.

Relâchez les cordes, aidez l’initiée à se relever.

Consacrez-la :

« Je te consacre avec l’huile [sur les parties génitales, le sein droit, la hanche gauche, la hanche droite, le sein gauche, les parties génitales],

je te consacre avec le vin,

je te consacre avec mes lèvres, Grande Prêtresse et Reine Sorcière (Grand Prêtre et Magus). »

Défaites les cordes restantes. [donne un baiser]

« Tu dois utiliser à présent les outils de travail à ton tour, Premièrement, l’Épée Magique. (L’initiée Forme le Cercle.) » [Donne un baiser.]

« Deuxièmement, l’Athamé. (L’initiée Forme le Cercle.) » [Donne un baiser.]

« Troisièmement, le Couteau à Manche-Blanc. (L’initiée l’utilise.) » [Donne un baiser.]

« Quatrièmement, la Baguette. (L’initiée la fait Tournoyer aux quatre Quartiers.) » [Donne un baiser.]

« Cinquièmement, le Pentacle. (L’initiée le Montre aux quatre Quartiers.) » [Donne un baiser.]

« Sixièmement, l’Encensoir. (L’initiée fait un tour de Cercle, en passant l’encens.) » [Donne un baiser.]

« Septièmement, les Cordes. (L’initiée les utilise.) » [Donne un baiser.]

« Huitièmement, le fouet : pour apprendre, en sorcellerie, tu dois toujours donner autant que tu reçois, mais toujours au triple. Ainsi, là où je t’ai donnée 3, rends 9 ; là où je t’ai donnée 7, rends 21 ; là où je t’ai donnée 9, rends 27 ; là où je t’ai donnée 21, rends 63. (L’initiée utilise le fouet, 9, 21, 27, 63 ; c’est-à-dire 120 coups en tout [donne un baiser.]) »

« Tu as obéi à la loi. Mais note bien que, lorsque tu reçois le bien, ainsi tu es également tenue de rendre le bien au triple. »

La Prêtresse ou le Magus est alors détaché de ses cordes et dit :

« À présent que tu as été instruite, tu dois savoir pourquoi les Wicca sont appelés les Enfants Cachés de la Déesse. »

  • LA LÉGENDE DE LA DÉESSE

Ensuite, la Légende de la Déesse est soit lue soit jouée.

S’il est possible de la jouer, la nouvelle Initiée (ou le nouvel Initié) pourra prendre l’un des rôles.

Un des membres du Coven devra jouer le rôle du Narrateur, un autre celui du Gardien du Portail.

La Prêtresse, ou une autre femme, pourra jouer le rôle de la Déesse, et le Magus, ou un autre homme, pourra jouer le rôle du Dieu.

La Prêtresse – ou celle qui interprète le rôle de la Déesse – retire son collier et le pose sur l’Autel. Puis, elle sort du cercle, elle porte un voile et des bijoux.

Le Magus – ou celui qui interprète le rôle du Dieu – est coiffé d’une couronne cornue et ceint d’une épée, qu’il tire de son fourreau, puis il se place devant l’autel dans la position du Dieu avec l’épée et le fouet.

Le Narrateur :

« Dans les temps anciens, notre Seigneur, le Cornu était Celui qui Console, Celui qui Réconforte, et il l’est toujours ; mais les hommes le connaissaient sous le nom d’Effroyable Seigneur des Ombres – solitaire, sévère et dur. Notre Dame, la Déesse, n’avait alors encore jamais aimé, mais elle voulait résoudre tous les mystères, même le mystère de la Mort – et ainsi elle voyagea jusqu’au Monde-d’en-Bas. Les Gardiens du Portail l’arrêtèrent. »

(La Prêtresse – ou celle qui interprète le rôle de la Déesse – s’avance vers le Cercle. La personne qui interprète le rôle du Gardien du Portail l’arrête avec l’Épée ou l’Athamé.)

Le Narrateur  :

« ‘Enlève tes vêtements, retire tes bijoux, car tu ne peux rien amener avec toi dans ce monde’. Alors, elle renonça à ses vêtements et bijoux puis fut attachée, comme tous ceux qui entrent aux royaumes de la Mort, le Puissant. »

(La Prêtresse ôte son voile et ses bijoux, et les dépose par terre en dehors du Cercle. Le Gardien du Portail l’attache avec les Cordes et l’amène à l’intérieur du Cercle.)

Le Narrateur :

« Telle était sa beauté que la Mort, lui-même, s’agenouilla et déposa son épée et sa couronne à ses pieds qu’il embrassa. »

(Le Magus – ou celui qui interprète le rôle du Dieu – se présente, dépose la Couronne Cornue et l’Épée aux pieds de la Prêtresse, pieds qu’il embrasse.)

Le Narrateur :

« En disant, ‘Bénis soient tes pieds qui t’ont conduite sur ces chemins. Demeure avec moi, mais permets-moi de poser ma main froide sur ton cœur.’ Et elle répliqua, ‘Je ne t’aime pas. Pourquoi provoques-tu le déclin et la mort de toutes ces choses que j’aime et auxquelles je prends plaisir.’ ‘Ma Dame’, répondit la Mort, ‘C’est l’Âge et le Destin, contre lesquels je suis impuissant. L’Âge fait dépérir toutes choses ; mais lorsque les hommes meurent, lorsque leur temps est passé, je leur prodigue le repos, la paix et la force, afin qu’ils puissent revenir. Mais toi, tu es ravissante. Ne t’en retourne pas ; demeure avec moi.’ Mais elle répondit, ‘je ne t’aime pas.’ La Mort dit ensuite, ‘Si tu n’accueilles pas ma main sur ton cœur, tu devras recevoir le fouet de la Mort. »

(Le Magus se lève et prend le Fouet sur l’Autel.)

Le Narrateur :

« ‘C’est le destin, et c’est mieux ainsi,’ dit-elle, et elle s’agenouilla. »

(La Prêtresse s’agenouille devant l’autel, et le Magus utilise le fouet 3, 7, 9, 21.)

Le Narrateur :

« Et la Mort la fouetta tendrement, et elle s’écria, ‘Je ressens les affres de l’amour’. Et la Mort la releva, et dit, ‘Bénie sois-tu,’ et il lui donna le Quintuple Baiser, en disant, ‘C’est seulement ainsi que tu peux atteindre la joie et la connaissance.’ »

(Le Magus relève la Prêtresse, lui donne le Quintuple Baiser et dénoue les cordes)

Le Narrateur :

« Et il lui enseigna tous les Mystères et lui donna le collier, qui est le Cercle de la Renaissance. »

(Le Magus prend le collier de la Prêtresse posé sur l’Autel et le remet autour de son cou. La Prêtresse prend l’Épée et la Couronne Cornue posées sur le sol, là où les avait placées le Magus, et les lui rend. Puis, il se replace devant l’Autel, dans la position du Dieu, et elle se tient à ses côtés dans la position du pentacle, comme la Déesse.)

Le Narrateur :

« Et elle lui enseigna le mystère de la coupe sacrée, qui est le chaudron de renaissance. Ils s’aimèrent et ne firent qu’un ; et il lui enseigna toutes les Magies. Car il y a trois grands mystères dans la vie d’un homme – l’amour, la mort et la résurrection dans un nouveau corps – et la magie les contrôle tous. Pour que l’amour s’accomplisse, tu dois revenir à la même époque et au même endroit que ceux que tu aimes, et tu dois les rencontrer, les connaître, te souvenir d’eux et les aimer à nouveau. Mais pour te réincarner, tu dois mourir et être prêt à recevoir un nouveau corps ; pour mourir, tu dois être né ; sans amour, tu ne peux naître – et voici ce que sont toutes les magies. Et notre Déesse est toujours encline à l’amour, à la joie et au bonheur, et elle protège et chérit ses enfants cachés au cours de leur vie ; et dans la mort, Elle leur apprend comment communier, et même dans ce monde, Elle leur enseigne le Mystère du Cercle Magique, qui se situe entre les mondes. »

La Prêtresse ou le Magus replace ensuite l’Épée, la Couronne, le Fouet, etc., sur l’Autel, et en prenant le nouvel Initié (ndt : ou la nouvelle Initiée) par la main et en tenant l’Athamé dans l’autre main, fait un tour de Cercle, en proclamant aux Quatre Quartiers,

« Écoutez, Ô Puissants, … a été dûment consacré Grand Prêtre et Magus (ou Grande Prêtresse et Reine Sorcière). »