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Invocation du Dieu Cornu

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Extrait du Liber Umbrarum, de Doreen Valiente. Traduction & adaptation Lune.

Ndlt : ici, je n’ai pas tenté de faire rimer le texte pour en préserver totalement le sens. Encore une fois, je vous invite à lire la version réécrite et rimée de Cédric Lelièvre, elle est disponible dans ce document sous l’intitulé : « Appel de Cernunnos », cliquez sur le lien. Cependant, sa version est souvent éloignée du texte original et des erreurs de traduction ont été commises.

Invocation du Dieu Cornu

Par la flamme qui luit,
O Cornu !
Nous appelons ton nom dans la nuit,
O Ancien !
Nous t’invoquons, par la mer sous le règne de la lune,
Par la pierre levée et l’arbre noueux.
Nous t’invoquons où les tiens se rassemblent,
Par l’autel sans nom, oublié et solitaire.
Viens là où nous dansons la ronde,
Cornes et sabots du dieu aux pieds de bouc !
Dans la prairie illuminée par la lune, sur la sombre colline,
Lorsque le bois hanté est silencieux et calme.
Viens pour le charme, la prière chantée,
Quand la lune ensorcèle l’air de minuit.
Évoque tes pouvoirs, qui demeurent puissants
Dans l’étincelant ruisseau et le courant caché,
Dans la flamme ardente sous la pâle lumière des étoiles,
Dans l’armée fantomatique qui chevauche les vents furieux,
Et par les fougères buissonnantes hantées par les fées
Des forêts sauvages et des bois enchantés.
Viens ! O viens !
Pour écouter les battements de cœur du tambour !
Viens à nous qui nous réunissons ici-bas.
Quand s’élève lentement la large et blanche lune
A travers les étoiles jusqu’aux hauteurs célestes.
Nous entendons tes sabots sur le vent nocturne !
Alors que les branches des arbres noirs tremblent et soupirent,
Par notre joie et notre terreur, nous te savons proche.
Nous prononçons le sortilège que ton pouvoir libère
Aux solstices, sabbats et équinoxes,
Les paroles de vertu pour déchirer le voile,
Depuis l’aube des temps jusqu’à la lointaine fin du monde,
Depuis le commencement des temps —
La bénédiction de Pan !
Soyons tous bénis par un foyer et gardons-le,
Soyons bénis par tout ce qui vaut plus que de l’or.
Soyons bénis par l’amour et la force,
Soyons bénis, où que nous errions.
Que la vision du paradis païen
De nos yeux ne s’efface point
Passons les portes de la mort et de la naissance,
Notre héritage de la terre.
De notre âme, le chant du printemps
ne disparait pas dans nos vagabondages.
Notre vie et toutes les autres ne sont qu’une,
Par la nuit la plus noire ou le soleil de midi.
Ainé des dieux, nous t’appelons,
Que la bénédiction soit sur toutes tes créatures.