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Rituel de Handfasting (tradition alexandrienne ‘farrar’)

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Rituel de Handfasting (tradition alexandrienne ‘farrar’)
Par S. & J. Farrar ©, traduction & adaptation Lune

Hanfasting célébré par Alex Sanders et Maxine Sanders (derrière le masque)
Hanfasting célébré par Alex Sanders et Maxine Sanders (derrière le masque)

La Préparation

Le cercle est délimité, et l’autel est décoré, par des fleurs ; mais une porte est laissée au Nord-Est du Cercle, les fleurs sont à portée de mains pour la refermer.

Le balai est gardé à côté de l’autel, prêt à être employé.

Le chaudron, rempli de fleurs, est placé près de la bougie de l’Ouest – l’Ouest représente l’Eau, l’élément de l’amour.

Le Rituel

L’ouverture du rituel est conduite normalement, excepté que (a) les fiancés restent à l’extérieur, devant la porte, qui n’est pas encore fermée et que (b) la Charge n’est pas encore donnée.

Après l’invocation au « Grand Dieu Cernunnos », la Grande Prêtresse fait entrer le fiancé et le Grand Prêtre, la fiancée, chacun avec un baiser. Le Grand Prêtre ferme ensuite la porte avec les fleurs, et la Grande Prêtresse la ferme rituellement avec l’épée ou l’athamé.

La Grande Prêtresse et le Grand Prêtre se tiennent dos à l’autel. Le fiancé se tient face à la Grande Prêtresse, et la fiancée face au Grand Prêtre, au centre du cercle.

La Grande Prêtresse demande :

« Qui vient pour s’unir en présence de la Déesse ? Quel est ton nom, Ô Homme ? »

Le fiancé répond :

« Mon nom est *** »

Le Grand Prêtre demande :

« Qui vient pour s’unir en présence du Dieu ? Quel est ton nom, Ô Femme ? »

La fiancé répond :

« Mon nom est *** »

La Grande Prêtresse dit :

« *** et ***, nous vous accueillons avec joie. »

Le coven encercle les fiancés pour la Rune des Sorcières ; puis tous retournent à leur place.

La Grande Prêtresse dit :

« L’unité est équilibre, et l’équilibre est unité. Écoutez alors, et comprenez. »

Elle prend la baguette et poursuit :

« La baguette que je tiens est le symbole de l’Air. Sachez et souvenez-vous qu’il s’agit de l’élément de la Vie, de l’intelligence, de l’inspiration qui nous pousse vers l’avant. Par cette baguette de l’Air, nous apportons à votre union le pouvoir de l’intellect. »

Elle pose la baguette. Le Grand Prêtre prend l’épée et dit :

« L’épée que je tiens est le symbole du Feu. Sachez et souvenez-vous qu’il s’agit de l’élément de la Lumière, de l’énergie, de la vigueur, qui courre dans nos veines. Par cette épée de Feu, nous apportons à votre union le pouvoir de la Volonté.

Il pose l’épée. La Grande Prêtresse prend le calice et dit :

« Le calice que je tiens est le symbole de l’Eau. Sachez et souvenez-vous qu’il s’agit de l’élément de l’Amour, de croissance, de fertilité de la Grande Mère. Par ce calice d’Eau, nous apportons à votre union le pouvoir du Désir. »

Elle pose le calice. Le Grand Prêtre prend le pentacle.

« Le pentacle que je tiens est le symbole de la Terre. Sachez et souvenez-vous qu’il s’agit de l’élément de la Loi, de l’endurance, de la compréhension qui ne peut être ébranlée. Par ce pentacle de Terre, nous apportons à votre union la Loyauté. »

Il pose le pentacle, et poursuit :

« Écoutez les mots de la Grande Mère… » etc., pour introduire la Charge, de la manière habituelle. Lorsque c’est terminé, le Grand Prêtre dit :

« Aphrodite dorée, ne viens pas en tant que vierge, victime, mais comme Celle qui Éveille, Celle qui Désire. Lorsqu’elle appelle les espaces extérieurs, Le Tout-Père commence sa cour. Elle l’éveille au désir, et les mondes sont créés. Qu’Elle est puissante, Aphrodite Dorée, Celle qui éveille la virilité ! »

Le Grand Prêtre dit :

« Mais toutes ces choses ne sont qu’une. Toutes les Déesses sont une, et nous l’appelons Isis, La Toute-Femme, celle qui détient toutes les choses naturelles dans sa nature ; vierge et avide tour à tour. Celle qui donne la vie et apporte la mort. Elle est l’origine de toute création, car elle éveille le désir du Tout-Père, et c’est pour l’amour d’Elle qu’il créé. Pareillement, le sage appelle toutes les femmes Isis. »

Le Grand Prêtre dit :

« Sur le visage de toutes les femmes, puisse l’homme chercher les traits de la Grande Déesse, en étant attentif à ses cycles, à travers le flux et le reflux des marées auxquels son âme répond ; en écoutant son appel. »

La Grande Prêtresse dit :

« Ô fille d’Isis, Adore la Déesse, et en son nom, donne l’appel qui éveille et réjouit. Ainsi tu seras bénie par la Déesse, et tu vivras avec plénitude. Que la Fiancée montre dès lors la Déesse à celui qu’elle aime. Qu’elle ceigne la couronne du Monde-d’en-Bas. Qu’elle s’élève glorieuse, dorée par les flots primordiaux, qu’elle le conjure de venir, de la rejoindre. Qu’elle fasse tout cela au nom de la Déesse. Elle sera pour lui telle la Déesse. Et la Déesse parlera par sa bouche. Elle sera la Toute Puissance Intérieure, telle Perséphone couronnée, et Toute Puissance Extérieure, telle Aphrodite Dorée. Ainsi, elle sera prêtresse dans les yeux de tout adorateur de la Déesse, qui par sa foi et son engagement trouvera la Déesse en elle. Car vie est le rite d’Isis. Et que ce qui est réalisé rituellement, se manifestera dans la vie. Par ce rite, la Déesse est descendue sur ses adoratrices ; son pouvoir entre en elles et elles deviennent la substance du sacrement. »

Le Grand Prêtre dit (à la fiancée) :

« Répète après moi : Par la graine et la racine, par le bourgeon et la tige, par la feuille, la fleur et le fruit, par la vie et l’amour, au nom de la Déesse, moi, ***, je te prends, ***, dans ma main, mon cœur et mon esprit, au coucher du soleil et au lever des étoiles. La mort ne nous séparera pas ; car nous renaîtrons dans la plénitude du temps, à la même époque et au même endroit ; et nous nous rencontrerons, et nous saurons, et nous rappellerons et nous aimerons à nouveau. »

La fiancée répète chaque phrase du Grand Prêtre, en prenant la main droite de son fiancé dans sa propre main droite.

La Grande Prêtresse dit au fiancé :

« Répète après moi : « Par la graine et la racine, par le bourgeon et la tige… » etc., comme ci-dessus.

Le fiancé répète chaque phrase de la Grande Prêtresse, en gardant sa main droite dans la sienne.

Si le couple souhaite échanger des anneaux, c’est à ce moment que cela est fait.

Le Grand Prêtre dit :

« Que le soleil et la lune et les étoiles, ceux de nos frères et sœurs, soient témoins ; *** et *** ont été unis sous le regard du Dieu et de la Déesse. Puissent le Dieu et la Déesse les bénir, comme nous le faisons nous-mêmes. »

Tous disent :

« Ainsi soit fait ! »

La Grande Prêtresse prend le balai et le pose sur le sol devant le couple, qui saute par dessus, main dans la main.

La Grande Prêtresse prend alors le balai et balaie le Cercle pour le nettoyer de toute mauvaise influence.

A présent, le couple effectue le Grand Rite, symbolique ou réel, c’est eux qui choisissent. Si c’est un grand rite réel, la Grande Prêtresse conduit le coven en dehors de la pièce, à la place de la Demoiselle comme c’est le cas habituellement.

Après le Grand Rite, le couple consacre le vin et les gâteaux (ou seulement les gâteaux si le grand rite était symbolique, dans chaque cas, le vin aura déjà été consacré). La procédure devient ensuite informelle.

Si la fête inclut un gâteau de handfasting, la tradition dit que c’est la seule occasion où l’épée rituelle du coven peut être utilisée pour couper réellement.

Extrait de la Witches’ Bible, éditions Phoenix.