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Solstice d’Hiver, extrait du Livre des Ombres

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Rituel du Solstice d’Hiver. Traduction Lune & Artus. Retrouvez  la version complète traduite du Livre des Ombres Gardnerien dans le menu du site. Une version papier est disponible chez Amazon.

Tiré du Livre des Ombres. 1957.

Formez le cercle de la manière habituelle, en invoquant les Puissants.

Le Chaudron de Cerridwen est placé dans le cercle au sud, entouré d’une couronne de houx, de lierre et de gui, et avec du feu à l’intérieur. Il ne doit y avoir aucune autre lumière, à l’exception des bougies sur l’autel et autour du cercle.

Après que tous sont purifiés, on doit faire descendre la Lune.

Puis la Grande Prêtresse se tient derrière le Chaudron dans la position du pentacle, symbolisant la renaissance du soleil. Les gens, hommes et femmes alternés, se tiennent debout en rond dans le cercle.

Le Magus se tient face à la Grande Prêtresse avec un paquet de torches ou de bougies, et le livre des paroles incantatoires. Un des officiants se tient à côté de lui avec une bougie allumée, afin qu’il puisse disposer de lumière pour lire.

Les gens commencent à tourner lentement à l’intérieur du cercle, dans le sens de la marche du soleil. Tandis que chacun passe devant le Magus, ce dernier leur allume une bougie ou une torche avec le feu du chaudron, qui peut être simplement celui d’une bougie, jusqu’à ce que tous disposent d’une bougie ou d’une torche allumée. Ensuite, les gens dansent lentement en cercle tandis qu’il lit l’incantation. (Un vrai feu doit maintenant être allumé dans le Chaudron.)

« Reine de la Lune, Reine du Soleil.

Reine des Cieux, Reine des Étoiles.

Reine des Eaux, Reine de la Terre.

Qui nous a destiné l’enfant de promesse :

C’est la Grande Mère qui lui donne naissance,

Il est le Seigneur de la Vie qui est né à nouveau

L’obscurité et les larmes sont loin derrière,

Et l’étoile-guide se lève tôt.

Soleil d’Or des collines et montagnes illumine le pays,

Illumine le monde, illumine les mers, illumine les rivières,

Que le Chagrin soit dissipé, et que la joie éclate.

Bénie soit la Grande Mère, Sans commencement, sans fin, pour l’Éternelle, Pour l’éternité, I. O. Évohé, Sois bénie. »

La danse commence lentement, en rythme avec le chant, tous reprennent l’appel :

« I. O. Sois Bénie. »

La Prêtresse rejoint la danse et les conduit à un rythme plus rapide. Le chaudron dans lequel le feu brûle est déplacé afin que les danseurs sautent ou passent par-dessus, en couple. Tout couple qui passe au-dessus du chaudron alors que celui-ci s’éteint, sera correctement purifié, trois fois chacun et peut s’acquitter de tout gage amusant que la Grande Prêtresse peut ordonner. Parfois, le chaudron est rallumé plusieurs fois dans ce but.