Les liens entre les fées et les sorcières

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Par Doreen Valiente. Extrait du livre : « An ABC of Witchcraft ». Traduction & adaptation : Lune.

Il a toujours existé une relation étroite entre le monde de la sorcellerie et celui de féerie. Effectivement si étroite, qu’il n’est pas aisé de définir une frontière précise entre ces terres enchantées ni de dire où un monde se termine et où l’autre commence.

Certains auteurs, notamment Margaret Murray, ont avancé la théorie selon laquelle les « fées » (ndlt : fairies en anglais) étaient en réalité le peuple autochtone de ces îles, le Petit Peuple des Collines. Ces petites gens au teint sombre, déplacées par les vagues des nouveaux colons celtes venus du Continent, se seraient réfugiées dans des lieux reculés. Ils vivaient dans des huttes couvertes d’herbes vertes, un camouflage efficace qui, de loin, donne à ces habitations l’apparence de petites collines. Ils craignaient les armes en fer de leurs conquérants et fuyaient à leur vue. Mais ils possédaient leurs propres armes subtiles et mortelles ; de petites pointes acérées en silex, empoisonnées de telle sorte que même la plus légère blessure pouvait s’avérer fatale ; et plus redoutés encore que ces « dards de fées » étaient les pouvoirs de leur magie païenne, le glamour mystérieux et impie craint par leurs conquérants (ndlt : le sens premier du terme glamour est magie) .

Leur amitié était capricieuse ; mais, une fois accordée, ils étaient fidèles et travaillaient dur pour ceux qu’ils aimaient, ne cherchant pas davantage que des bols d’une nourriture simple comme récompense, laissés dehors la nuit à leur intention. Cependant, ils possédaient deux caractéristiques que leurs voisins celtes trouvaient étranges et déconcertantes. C’était un peuple nocturne, qui se déplaçait et travaillait dans l’obscurité ou sous le clair de lune ; et ils préféraient porter peu ou pas de vêtements, ou le moins possible selon que le permettait le climat.

Les ménagères respectables qui tentaient de faire porter à leurs petits et bistrés serviteurs des vêtements décents étaient récompensées par le dédain du « brownie » pour ces cadeaux bien intentionnés qui partait vexé.

C’est un fait remarquable que dans la forêt d’Ashdown du Sussex il y ait eu aussi tardivement que le XIXe siècle, selon les traditions locales, de sombres et petits habitants, claniques, réservés et étranges dans leurs façons. Et l’une de ces étrangetés était qu’ils portaient peu ou pas de vêtements lorsqu’ils se trouvaient dans leur environnement. Les gens avaient peur de traverser seuls la forêt, en particulier la nuit, à cause de ces « ventres-jaunes » ou « pikeys » (ndlt : que l’on peut traduire par manouches), comme ils les appelaient.

Toutefois, les « pikeys » n’étaient certainement pas des êtres surnaturels. Il s’agissait d’humains parfaitement matériels et qui fréquentaient certaines maisons publiques (ndlt : des pubs) situées dans la forêt. Ils faisaient fonctionner entre eux une sorte de télégraphe de brousse, tout étranger était immédiatement repéré et l’information était transmise avec une rapidité incroyable. Les gens avaient plutôt peur des « pikeys ». Ils étaient également connus sous le nom de « diddikais » et ce terme signifie en réalité un voyageur de sang rom. Cependant, ces gens ne voyageaient pas, ils étaient des habitants de la forêt et l’avaient toujours été.

Leurs descendants se trouvent toujours dans la région de la forêt d’Ashdown ; bien que plus ou moins assimilés au reste de la communauté. Les gens comme ça, vivant dans des lieux reculés du pays, devaient beaucoup ressembler aux fées telles que Margaret Murray les a envisagées.

Les témoignages recueillis lors d’anciens procès de sorcières, en particulier en Écosse, recèlent de nombreuses histoires d’association entre sorcières et fées. Certains de ces récits sont très détaillés. Un individu se rend au pied d’une colline de fées et est accueilli à l’intérieur. Il rencontre le roi et la reine des fées et reçoit de la nourriture ; mais il est plutôt déconcerté par la présence de petits bovins, des « taureaux-fées », en liberté à la porte du palais des fées.

À l’intérieur, il voit des gens en train de fabriquer de mortels « dards de fées », des flèches de silex enduites de poison. Il voit également les fées concocter des baumes et médications à base de plantes. On lui enseigne les remèdes féeriques à base de plantes ; mais on le menace du pire s’il parle trop et trahit la confiance de ses hôtes.

D’étranges allusions lui sont également faites, selon lesquelles toutes les sept années, les fées « paient une dîme à l’enfer » ; c’est-à-dire que l’un des leurs meurt en sacrifice. Certaines rumeurs parlent même d’humain kidnappé et utilisé dans ce but, à la place de l’un d’eux.

Les fées femelles donnent naissance à des enfants et une sage-femme mortelle est parfois appelée, dans ces circonstances, pour les y aider. Les mères qui allaitent sont kidnappées, pour servir de nourrice aux enfants-fées ; et les beaux bébés mortels aux cheveux blonds sont volés et des changelins à la face noire sont laissés à leur place.

Les gens ont une grande peur des fées et les apaisent en les appelant « les bons voisins », le « bon peuple » ou le « peuple de la paix ». Toutes ces caractéristiques du lore féerique ne sont pas nécessairement surnaturelles. Elles peuvent toutes faire référence aux membres d’une autre race, en effet plus petits comparativement au reste de la population, mais pas trop non plus pour se marier avec lui.

Il existe un certain nombre d’histoires de mortels ayant épousé des fées, bien que ces mariages duraient rarement, parce que le sauvage Petit Peuple de la Lande (ndlt : dans le texte, Little People of the Heaths) refusait de s’adapter à la façon de vivre des autres.

À ce sujet, il est intéressant de noter la véritable origine du mot « heathen » (ndlt : païen). En réalité, il désigne le Peuple de la Lande, People of the Heath* ; tout comme « pagan » (ndlt : païen)  vient de paganus, un paysan, rustique, de la campagne. À l’origine, les païens étaient des  gens qui restaient fidèles aux anciennes traditions de la campagne, aux anciens dieux et esprits de la nature, alors que les citadins plus sophistiqués adoptaient une forme plus « civilisée » de religion.

Les « Lettres sur la démonologie et la sorcellerie » (John Murray, London, 1830) de Sir Walter Scott constituent une source importante d’informations à propos des procès de sorcières écossaises, dans lesquels il est fait mention des fées. Dans ce livre, nous constatons que l’association avec des fées figurait dans les accusations faites lors des procès d’Isobel Gowdie (1662), de Bessie Dunlop (1576), d’Alison Pearson (1588) et de John Stewart (la date n’est pas précisée). Un certain Andro Man fut également accusé d’association avec la Reine d’Elfin, « qui a une emprise sur tout l’art » ; et Thomas le Rimeur, le célèbre prophète, obtint ses pouvoirs grâce à la Reine des fées, comme l’ancienne ballade nous le raconte.

En fait, la sorcière dirigeante d’un coven écossais était évidemment appelée Reine d’Elphame ; un terme qui est simplement la version écossaise du vieux norrois Alfheim, le pays des elfes ou Royaume des fées.

Le mot anglais « fairy » lui-même vient du vieux français faerie, qui signifie « enchantement« . Le Royaume des fées est le royaume de l’enchantement et de la magie ; ce qui constitue une autre raison de son association avec les sorcières.

Il est évident que la tradition féerique des îles britanniques se compose d’un certain nombre de fils différents. Il y a les souvenirs d’un authentique Petit Peuple des Collines, tels que décrits plus haut ; mais il y a aussi la fée qui est, de toute évidence, une créature spirituelle, un esprit de la nature ; et l’histoire d’une aventure au sein du Royaume des fées qui est en fait la description d’une saisissante expérience psychique.

En plus de ces particularités du lore féerique, il y a aussi le concept de l’Hôte Féerique que constituent les âmes des non baptisés ou de ceux qui étaient « trop bons pour aller en enfer, mais trop mauvais pour le paradis ». Ces hôtes féeriques, qui chevauchaient les vents impétueux, étaient les esprits de païens défunts, menés par des dieux et héros du passé.

Le Royaume des fées est souvent considéré comme un endroit magnifique, mais étrange qui se situe sous terre, en fait au centre de la Terre. D’ailleurs, la comparaison de cette croyance avec les récits orientaux sur Agharti est étonnante.

L’antiquaire Thomas Wright, dans son essai “On the National Fairy Mythology of England” (in Essays on England in the Middle Ages, Vol I, John Russell Smith, London, 1846), nous dit :

Les elfes ont toujours eu un pays et une demeure sous terre comme sur terre ; la croyance selon laquelle ils rejoignent leurs résidences souterraines en descendant par les tumulus qui recouvrent les ossements de nos ancêtres des temps anciens reste préservée dans différentes régions d’Angleterre. Cependant, il existait d’autres moyens d’approcher le pays des elfes et une ouverture dans un rocher ou une caverne était l’un des plus courants, comme on peut le voir dans le poème de Sir Orfeo, ainsi que dans le conte d’Elidur, narré par Giraldus. La grande grotte du pic du Derby était également un chemin qui y menait. Gervais de Tilbury a consigné un récit qui relate comment le porcher de William Peverell s’aventura une fois à y descendre, à la recherche d’une truie couveuse et comment il découvrit sous terre une terre riche et cultivée, et des moissonneurs fauchant le blé. Cependant, la voie de communication est bloquée depuis longtemps ; et à présent, ceux qui partent explorer les merveilles de la caverne voient leur progression stoppée par une roche ferme et impénétrable.

Parfois cependant, des créatures errantes issues de ce pays souterrain apparaissent dans le monde des hommes. Tels que ceux, par exemple, décrits dans l’étrange conte des Enfants Verts. Deux chroniqueurs anglais, William de Newburgh et Ralph de Coggeshall, ont affirmé qu’il s’agissait d’une histoire vraie, même si ce premier a déclaré qu’elle s’était produite sous le règne du roi Étienne, et le second sous le règne d’Henri II. Gervais de Tilbury en fait également mention.

L’histoire raconte que deux mystérieux enfants, un garçon et une fille, furent découverts par des paysans en un lieu appelé Wolfpitts, dans le Suffolk. Ils s’étaient perdus et pleuraient ; ils portaient d’étranges vêtements et leur peau était verte. Ils ne parlaient pas anglais et, au début, ne mangeaient rien d’autre que des haricots verts. Ils furent conduits en la demeure de Sir Richard de Calne et ont prit soin d’eux. Toutefois, le garçon tomba malade et mourut ; mais la fille s’accoutuma à la nourriture terrestre et perdit graduellement sa couleur verte, elle prit une couleur humaine et apprit notre langage.

Elle expliqua qu’ils venaient d’un pays souterrain, où tous les gens possédaient une peau verte comme la leur. On n’y voyait nul soleil ; mais le pays était éclairé par « une luminosité ou une lueur semblable à celles que l’on peut observer après le coucher du soleil ». Son frère et elle suivaient moutons et petit bétail quand ils parvinrent à une caverne. Ils furent attirés par un doux son, comme le tintement de cloches, et ils déambulèrent dans la caverne jusqu’à en atteindre le fond.

« De là, ils émergèrent, la luminosité excessive de notre soleil et la chaleur de notre air auxquelles ils n’étaient pas habitués les étonnèrent et les terrifièrent. Et pendant longtemps, ils restèrent aux abords de la caverne ».

Comme on l’a dit précédemment, c’est là qu’ils furent découverts.

La fille fut baptisée et entra au service de la maison de Sir Richard de Calne. « Elle se montra très dévergondée et lascive » ; mais elle finit par se poser et épousa un homme de King’s Lynn, dans le Norfolk. Un étrange récit d’un mystère non résolu !

La jeune femme dévergondée de ce Pays des Elfes souterrain suivait simplement la nature traditionnellement amorale des fées. Le révérend Robert Kirk, pasteur d’Aberfoyle en Écosse, a également écrit à propos de leur méchanceté : « Quant à la méchanceté de leurs Succubes, qui ont des rendez-vous avec des hommes, cela est abominable. »

Le livre de Robert Kirk, « The Secret Commonwealth of Elves, Fauns and Fairies »** (Scotland, 1691 ; réimprimé avec une introduction d’Andrew Lang, David Nutt, London, 1893), est l’un des plus curieux qu’il est possible de rencontrer sur ce sujet ; d’autant plus que l’auteur lui-même aurait été emporté par les fées l’année suivant sa publication. Un soir, alors qu’il marchait sur la colline des fées près du presbytère, il perdit connaissance ou s’évanouit, et on le retrouva mort. Il fut donc enterré dans le cimetière d’Aberfoyle ; mais après les funérailles, son fantôme apparut à l’un de ses proches et lui dit qu’il n’était pas vraiment mort, mais captif au Royaume des Fées. Il donna des instructions sur la façon de le libérer. Son fantôme, dit-il, apparaîtrait lors du baptême de son enfant posthume ; et si son cousin Grahame de Duchray lançait son poignard (ndlt : dirk dans le texte, qui correspond à un poignard écossais) au-dessus de la tête de son apparition, Robert Kirk pourrait retourner dans le monde des vivants. Et en effet, le fantôme apparut lors du baptême, mais son cousin si fut stupéfié qu’il ne parvint pas à lancer le poignard et le pasteur demeura sous le pouvoir des fées.

Étant donné l’intérêt connu de Mr Kirk pour les fées, et pour le don de seconde vue dont son livre traite également, il était inévitable qu’à cette époque et à cet endroit de telles étranges histoires circulent à son sujet. Toutefois, son livre est bien réel et fut écrit seulement 29 ans après le procès d’Isobel Gowdie, la sorcière écossaise dont le témoignage sur son association avec les fées a tant intrigué les écrivains. Il semble aller à l’encontre de la théorie selon laquelle les fées constitueraient une véritable race primitive.

Les fées de Robert Kirk sont vraiment des êtres spirituels, « d’une nature intermédiaire entre l’homme et l’ange ». Leur corps est constitué « de nuage condensé », plutôt visible au crépuscule, qu’ils peuvent faire apparaître ou disparaître à volonté. Il qualifie les fées de « peuple abstrus » et l’appelle les êtres « souterrains ». Les personnes qui possèdent le don de seconde vue peuvent voir les fées, en particulier « au commencement de chaque trimestre de l’année », période où les les fées changent de demeures et voyagent loin de chez eux.

Les trimestres de l’année auxquels Mr Kirk fait référence correspondent aux anciennes divisions celtiques de l’année : la Chandeleur, la Fête de Mai, Lammas et Halloween, lorsque toutes sortes d’êtres étranges voyageaient et les sorcières tenaient (et tiennent encore) leurs Grands Sabbats. En Irlande, on retrouve également cette croyance en une activité féerique à ces mêmes périodes.

Il remarque qu’il existe des tribus ou des hiérarchies parmi les fées, qui vivent dans des maisons, à certains moments visibles et d’autres pas. « Ils parlent peu et leur manière de s’exprimer est un sifflement clair et nullement grossier ». Ils ont des naissances, des mariages et des décès ; et parfois même ils se battent entre eux.

« Ils vivent beaucoup plus longtemps que nous et cependant meurent ou plutôt disparaissent de ce royaume. Une de leurs croyances est que rien ne périt, mais (comme le Soleil et l’Année) que chaque chose tourne dans un cercle plus ou moins grand et se trouve renouvelée et améliorée dans ces révolutions. Ils croient aussi que chaque corps dans la création se meut (ce qui est une sorte de vie), et que rien ne bouge, mais a sur lui un autre animal qui se met en mouvement ; et ainsi de suite jusqu’au plus petit corpuscule qui est capable d’être un réceptacle de vie ».

Comment Mr Kirk obtint cet étrange aperçu des secrets des fées, il ne nous le dit pas ; mais son livre nous laisse l’impression qu’il était plus impliqué dans les choses mystiques qu’il ne voulait bien le dire clairement.

Concernant la véritable sorcellerie, discrètement il nous en parle peu ; mais il dit :

« Le Tabhaisver ou Voyant qui correspond avec cette espèce de démons familiers, peut les contraindre par un charme à apparaître devant lui ou d’autres, quand il lui plaît, aussi promptement que la sorcière d’Endor avec ceux de son espèce. »

Un homme de Netherbury dans le Dorset, du nom de John Walsh, accusé de sorcellerie, a avoué avoir conversé avec les fées lors de son interrogatoire en 1566. Sa confession minutieuse et intéressante, contenant de nombreux détails sur ses pratiques magiques, fut publiée sous le titre : « The Examination of John Walsh » (John Awdeley, London, 1566). Il parle de ses rapports avec les fées comme suit :

« Lorsque lui est demandé comment il sait quand un homme est ensorcelé, il dit qu’il le sait en partie par les fées et il dit qu’il y a trois espèces de fées, les blanches, les vertes et les noires, et lorsqu’il est disposé à les consulter, il part sur les collines, qui sont de grandes buttes de terre, typiques notamment du comté du Dorset. Et entre midi et une heure de l’après-midi, ou à minuit, il les consultait, lesquelles, les fées noires, dit-il, sont les pires. »

À mon sens, cette croyance en les fées est un composite de plusieurs facteurs :

  • de véritables esprits de la nature dont la présence peut parfois être perçue, mais qui partagent généralement ce monde avec les humains de manière invisible  ;
  • des âmes des païens défunts, qui prennent le troisième chemin que la Reine des Fées a montré à Thomas le Rimeur, « le chemin vers le beau Pays des Elfes », loin du paradis et de l’enfer chrétiens ;
  • et de la mémoire collective à propos des races primitives, aujourd’hui disparues pour la plupart.

Il y a peut-être un quatrième facteur, la croyance très ancienne et apparemment universelle en un monde ou d’un pays caché sous terre.

Tous ces différents fils se sont entremêlés jusqu’à ressembler aux nœuds magiques qui s’entrelacent sur les anciennes sculptures celtiques ou saxonnes, et entre lesquels d’étranges visages et formes semblent épier. Et parce qu’ils se trouvaient du côté des choses païennes et interdites, les anciens dieux du paganisme et de la sorcellerie devinrent leurs dirigeants naturels. Ainsi, comme le Roi Jacques Ier d’Angleterre l’a remarqué dans sa Daemonologie, la déesse Diane était considérée comme la Reine de Féerie ; et les sorcières d’Italie, dans leurs légendes magiques consignées dans Aradia, nomment parfois la déesse : Fata Diana, « fée Diane ».

Sa représentante attitrée, la grande prêtresse d’un coven de sorciers, était appelée « la Reine d’Elphame ». C’est pourquoi, dans ces vieux récits, il n’est pas facile de distinguer la femme mortelle de la brillante dame sur son blanc palefroi que vit Thomas le Vrai, couché sur les rives de l’Huntlie.

La Belle Dame Sans Merci (The Story of Thomas Rhymer) – Joseph Noel Paton

* Ndlt : Heathens, les païens. People of the Heaths, Le Peuple des Landes. Heathen, du Vieil Anglais hǣthen, avec une origine germanique. Relatif au néerlandais heiden et à l’allemand heide. Généralement considéré comme un usage spécifiquement chrétien d’un adjectif allemand qui signifie « habitants de la rase campagne« . Heath désigne une vaste zone de terres nues, incultes et recouvertes d’herbes folles et autres petites plantes sauvages. Bref, une lande.

** Le livre a été traduit en français sous le titre : « La République mystérieuse des elfes, faunes, fées et autres semblables », suivez le lien pour connaître les différentes éditions.

« The wood wife « par Brian Froud