Le Cycle de la Lune

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Le Cycle de la Lune
par Arnold Crowther ©, traduction Lune

La Grande Prêtresse se tient devant l’autel. Elle porte une cape noire « d’invisibilité » (ndlt : la cape est un symbole de dignité mais elle marque aussi le « rang ». Elle est également un symbole d’invisibilité, d’ailleurs le diable se sert d’une cape noire pour se cacher). La Jeune Fille (ou servante) fait tinter la cloche et récite à genoux. Tous les sorciers et sorcières s’agenouillent.

Ô ! Adorable Déesse de la Lune,
Enveloppée dans les bras de la Noire Panthère de la Nuit ;
Nous te prions d’accorder une faveur à ce monde,
Et de rendre nos ténèbres visibles de ton entière et brillante lumière.

Repousse ton épais manteau,
Et transforme la nuit en jour ;
Car nous sommes perdus sans toi, guide-nous sur ton chemin.

Une lumière argentée perce les nuages,
Nous verrons bientôt la Déesse,
Et lentement, Elle nous apparaitra, à travers les phases de la Lune.

La prêtresse abaisse doucement sa cape, juste sous son sein. La Jeune fille fait tinter une fois la cloche :

La nouvelle Lune étincelle dans le ciel ;
La nuit dissimule le reste,
Jusqu’à ce que la seconde phase révèle
Son adorable et joli sein.

La prêtresse abaisse la cape jusqu’à la taille. La jeune fille fait tinter la cloche deux fois :

Puis vient la troisième phase de la Lune,
Elle fait glisser Son manteau de Nuit ;
Et se tient là, nue dans le ciel,
Son corps irradie de lumière.

La Prêtresse laisse sa cape tomber et se tient dans la position de la « Déesse », les mains en coupe. La jeune fille fait tinter la cloche trois fois. Tous s’inclinent :

Si seulement, Tu pouvais rester avec nous,
Et transformer la nuit en jour ;
Le Dieu appelle depuis le Monde-d’en-Bas,
La Déesse doit obéir.

La Jeune Fille retire la cape et la donne à la Prêtresse, qui la met jusqu’à sa taille. La Jeune fille fait teinter la cloche deux fois :

Retire le manteau d’obscurité,
Dissimule une fois de plus ta lumière ;
La Lune doucement décline,
Les mauvais esprits hantent la nuit.

La prêtresse revêt la cape jusqu’à ses seins. La Jeune Fille fait teinter la cloche une fois :

La pâle lune disparait lentement,
La lumière mourra lentement ;
La Panthère dévorera sa proie,
Et l’obscurité remplira le ciel.

Tous :

Alors que tu pénètres le Monde-d’en-Bas,
Nous t’honorons sur cette Terre,
Par les prières et chants et charmes magiques,
Et attendons une fois de plus ta re-naissance.

Sois bénie !

(Le rite ci-dessus peut être réalisé par deux personnes – homme et femme-, ou par une sorcière solitaire, en l’utilisant comme une invocation.)

Source : Lid off the Cauldron, a wicca handbook de Patricia Crowther