Les Anciennes Lois

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  1. La Loi a été instaurée et Ordonnée il y a fort longtemps. La loi a été conçue pour les Wicca, afin de les conseiller et les aider à résoudre leurs problèmes. Les Wicca doivent rendre à leurs Dieux le culte attendu et obéir à leur volonté, qu’Ils ont Ordonnée, car cette loi a été créée pour le bien des Wicca, puisque le Culte des Wicca est une bonne chose pour leurs Dieux, alors les Dieux aiment les Wicca. De même qu’un homme aime une femme, en la dominant, les Wicca doivent ainsi aimer les Dieux, en se laissant dominer par eux. Et il est nécessaire que le Cercle, qui est le Temple des Dieux, soit parfaitement projeté et purifié, afin qu’il puisse être un lieu digne des Dieux où ceux-ci pourront pénétrer. Et les Wicca doivent être correctement préparés et purifiés, pour y entrer en présence des Dieux. Avec amour et dévotion dans leurs cœurs, ils tireront la puissance de leurs corps pour donner le pouvoir aux Dieux, comme cela nous a été enseigné autrefois, Car c’est seulement de cette manière que l’homme peut entrer en communion avec les Dieux, puisque les Dieux ne peuvent aider les hommes sans leur propre soutien.

  2. Et la Grande Prêtresse doit diriger son Coven comme la représentante de la Déesse, et le Grand Prêtre doit la soutenir comme le représentant du Dieu, Et la Grande Prêtresse doit choisir qui elle veut, s’il possède le rang suffisant, pour être son Grand Prêtre, Car le Dieu lui-même embrassa ses pieds lors du quintuple baiser, déposant son pouvoir aux pieds de la Déesse, en raison de sa jeunesse et sa beauté, sa douceur et sa bonté, sa sagesse et sa Justice, son humilité et sa générosité. Ainsi, il renonça à sa souveraineté en sa faveur. Mais la Prêtresse doit toujours se souvenir que tout le pouvoir émane de lui. Il lui est seulement prêté quand utilisé avec sagesse et équité. Et la plus grande vertu d’une Grande Prêtresse est de reconnaître que la jeunesse est nécessaire à la représentante de la Déesse, si bien qu’elle se retirera avec grâce en faveur d’une femme plus jeune si le Coven en décide ainsi lors d’un Concile, car une véritable Grande Prêtresse comprend que céder sa place d’honneur avec élégance est la plus grande des vertus, et qu’ainsi, elle retrouvera cette place d’honneur dans une autre vie, avec davantage de pouvoir et de beauté.
  3. Jadis, lorsque le Royaume Sorcier s’étendait au loin, nous étions libres et nous célébrions le culte dans Tous les plus Grands Temples, mais en ces temps malheureux, nous devons accomplir nos mystères sacrés dans le secret. Qu’il soit ainsi Ordonné que seuls les Wicca puissent voir nos mystères, car nos ennemis sont nombreux, et la torture délie de nombreuses langues. Qu’il soit Ordonné qu’aucun Coven ne connaisse le lieu de rencontre du Coven voisin, ni l’identité de ses membres, à l’exception du Prêtre et de la Prêtresse, qu’il n’y ait pas de communication entre eux, à l’exception du Messager des Dieux, ou Invocateur. À la seule condition que cela ne représente aucun danger, les Covens peuvent se rassembler pour les Grandes Fêtes en un lieu sûr. Et une fois là-bas, nul ne dira d’où ils viennent ni ne donnera leurs véritables noms de sorte que, s’ils viennent à être torturés, dans leur agonie, ils ne puissent rien dire puisqu’ils ne savent rien. Qu’il soit ainsi Ordonné que nul ne puisse raconter, à quiconque n’appartenant pas à l’Art, qui sont les membres de la Wicca, ni donner aucun nom, ni dire où ils résident, ni révéler en aucun cas à nos ennemis quoi que ce soit qui nous trahirait, afin qu’ils ne puissent dire où se situe le Covenstead, ni le Covendom, ni où ont lieu les rassemblements, ni ce qui s’y est passé. Et si certains violent ces lois, même sous la torture, la Malédiction de la Déesse s’abattra sur eux, de sorte qu’ils ne se réincarnent jamais sur terre, et puissent-ils demeurer dans le lieu auquel ils appartiennent, l’Enfer des Chrétiens.
  4. Que chaque Grande Prêtresse gouverne son Coven avec Justice et amour, en s’appuyant sur les conseils des aînés, en tenant toujours compte de l’avis du Messager des Dieux, s’il vient. Elle écoutera toutes les doléances des frères, et fera tout son possible pour régler tous les différends qui existent entre eux, mais il faut reconnaître qu’il se trouve des gens qui s’efforceront toujours d’imposer aux autres leur volonté. Ils ne sont pas nécessairement mauvais, et ils ont souvent de bonnes idées, et celles-ci doivent être débattues lors d’un concile. Et s’ils ne sont pas d’accord avec leurs frères, ou s’ils disent, « Je ne travaillerai pas sous l’autorité de cette Grande Prêtresse, » il y a toujours eu l’ancienne loi pour accommoder les frères entre eux et éviter des disputes, et tous ceux qui sont initiés au Troisième degré peuvent prétendre à la fondation d’un nouveau Coven parce qu’ils vivent à plus d’une lieue du Covenstead, ou parce que se sera bientôt le cas. Quiconque vivant sur les Terres du Covendom et désireux de former un nouveau Coven, pour éviter les conflits, doit annoncer aux Aînés son intention et quitter immédiatement sa maison, pour déménager vers un nouveau Covendom. Les membres de l’ancien Coven peuvent rejoindre le Nouveau quand celui-ci est formé, mais s’ils le font, ils doivent absolument quitter l’ancien Coven. Les Aînés du Nouveau Coven et de l’Ancien doivent se réunir dans la paix et l’amour fraternel pour décider des nouvelles frontières. Ceux de l’Art qui résident en dehors des deux Covendoms peuvent indifféremment rejoindre l’un ou l’autre Coven, mais non les deux, bien que tous puissent, si les Aînés sont d’accord, se rassembler pour les Grandes Fêtes, si cela se fait véritablement dans la paix et l’amour fraternel. Mais la scission d’un coven implique souvent des conflits, et c’est la raison pour laquelle ces lois ont été faites jadis, Et que la Malédiction de la Déesse s’abatte sur quiconque les enfreint. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  5. Si tu Conserves un livre, qu’il soit écrit de ta propre main. Laisse les frères et sœurs copier ce qu’ils veulent, mais ne laisse jamais le livre quitter tes mains ni ne garde jamais les écrits d’autrui, car si leur écriture était découverte, ils pourraient bien être pris et soumis à la question. Chacun doit garder ses propres écrits et les détruire lorsque le danger menace. Apprends par cœur autant que tu le peux, et lorsque le danger est passé, réécris ton livre en sécurité. Pour cette raison, si certains meurent, détruis leurs livres s’ils n’ont pas été en mesure de le faire, car s’ils sont découverts, c’est une preuve évidente contre eux, Et nos oppresseurs le savent bien, « Tu ne peux pas être un sorcier solitaire. » Alors tous leurs parents et amis risquent la torture. Ainsi, détruis toujours tout ce qui n’est pas nécessaire. Si ton livre est trouvé sur toi, c’est une preuve évidente contre toi seul. Tu peux être interrogé. Abstiens-toi de toute pensée à propos de l’Art. Dis que tu as fait de mauvais rêves ; qu’un démon t’a poussé à écrire cela à ton insu. Pense en toi-même, « je ne sais rien. Je ne me souviens de rien. J’ai tout oublié. » Induis cela dans ton esprit. Si la torture est trop grande à supporter, dis, « je vais avouer. Je ne peux supporter ce supplice. Que voulez-vous que je dise ? Dites-moi et je le dirai. » S’ils tentent de te faire parler de la confrérie, N’EN FAIS RIEN, mais s’ils essaient de te faire parler de choses impossibles, comme voler dans les airs, pactiser avec le Diable, sacrifier des enfants ou manger de la chair humaine, pour obtenir qu’ils diminuent la torture, dis, « j’ai fait un mauvais rêve. Je n’étais pas moi-même. J’étais fou. » Tous les Magistrats ne sont pas mauvais. Si tu as une excuse, ils peuvent se montrer cléments. Si tu as avoué quelque chose, nie-le par la suite. Dis que tu as déliré sous la torture ; tu ne savais pas ce que tu faisais ou disais. Si tu es condamné, n’aie crainte. La Confrérie est puissante. Ils peuvent t’aider à t’échapper si tu restes loyal. Si tu trahis, il n’y a aucun espoir pour toi, ni dans cette vie ni la suivante. Sois assuré que, si tu restes inébranlable jusqu’au bûcher, on fera parvenir jusqu’à toi la Dwale. Tu ne sentiras rien, et tu iras trouver simplement la Mort et ce qui s’étend au-delà, l’extase de la Déesse.
  6. Il est probable qu’avant d’être soumis à la question, la Dwale te soit parvenue. Garde toujours en mémoire que les Chrétiens craignent grandement que quelqu’un meure sous la torture. Aux premiers signes d’évanouissement, cela les poussera à s’arrêter et ils blâmeront les bourreaux. Pour cette raison, les bourreaux eux-mêmes sont enclins à feindre la torture, mais sans torturer réellement, il vaut donc mieux ne pas se donner la mort tout de suite. Si la Dwale t’est parvenue, c’est le signe que tu as un ami quelque part. On peut t’aider à t’échapper, alors ne désespère pas. Si le pire se produit, et que tu es envoyé au bûcher, attends jusqu’à ce que les flammes et la fumée surgissent, penche ta tête au-dessus, et prends de longues inspirations. Tu suffoqueras et mourras rapidement, et tu te réveilleras dans les bras de la Déesse.
  7. Pour éviter d’être découvert, que tes outils de travail soient des objets ordinaires que n’importe qui puisse avoir chez lui. Que les Pentacles soient en cire afin qu’ils puissent être brisés tous à la fois. N’aie point d’épée, à moins que ton rang ne le permette. Ne garde aucun nom ni symbole sur quoi que ce soit. Écris-les à l’encre avant de les consacrer et nettoie-les une fois que tu auras terminé. Ne les grave pas, de crainte qu’ils ne te trahissent. Que la couleur des poignées permettent de les distinguer.
  8. N’oubliez jamais que vous êtes les Enfants Cachés des Dieux. Ainsi, ne fais jamais rien qui les déshonorerait. Ne te vante jamais, ne profère jamais de menace, ne dis jamais que tu souhaites du mal à quelqu’un. Si toi ou quiconque parlez de l’Art sans être dans le Cercle, dites, « ne me parlez pas de telles choses, cela m’effraie. Cela porte malheur d’en parler ». Pour la raison suivante : les Chrétiens ont des espions partout. Ils parlent comme s’ils étaient tout à fait impliqués, comme s’ils voulaient se rendre aux Rassemblements, en disant, « ma mère avait l’habitude d’aller rendre un culte aux Anciens Dieux. Je voudrais pouvoir m’y rendre moi-même. » [Ma Lady Epona observe que c’est précisément ce que Charles Cardell a prétendu ; ce paragraphe est une réponse à Cardell et a probablement été ajouté aux Lois de l’Art après la prise de bec avec les Cardell et Olive Green en 1959. Ceci indique une fois encore que Gardner n’a pas promulgué les Lois de l’Art en tant que document du Livre des Ombres jusqu’en 1960 environ, lorsque M. Q a reçu l’initiation.] À ceux-là, nie toujours savoir quoi que ce soit. Mais aux autres dis toujours, « ces hommes insensés parlent de sorcières qui volent dans les airs ; pour parvenir à cela, c’est qu’elles doivent être aussi légères que les aigrettes d’un chardon, » et « les hommes racontent que les sorcières sont toutes de vieilles mégères hideuses aux yeux chassieux, alors quel plaisir peut-il y avoir à se rendre aux rencontres des sorcières dont ces gens parlent ? » Dis, « la plupart des hommes avisés d’aujourd’hui disent que de telles créatures n’existent pas. » Fais toujours une plaisanterie, et peut-être que dans un proche avenir les persécutions cesseront, et nous pourrons célébrer à nouveau notre culte en toute sécurité. Prions tous pour la venue de ce jour heureux.
  9. Que les bénédictions de la Déesse et du Dieu soient sur tous ceux qui observent ces lois qui sont Ordonnées.
  10. Si l’Art possède quelque Apanage, que tous les frères le préservent et contribuent à l’entretenir correctement pour l’Art, et que tous gardent avec honnêteté chaque denier de l’Art. Mais, si des frères ont réellement travaillé pour l’Art, il est juste qu’ils reçoivent un salaire, si cela est légitime, si l’argent n’est pas utilisé pour rémunérer la pratique de l’Art, mais un bon et honnête travail. Et même les Chrétiens le disent, « car l’ouvrier mérite son salaire. » Mais si les frères travaillent de plein gré pour le bien de l’Art sans attendre de rétribution, c’est alors tout à leur honneur. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  11. Si des différends ou des querelles surgissent entre les frères, la Grande Prêtresse doit convoquer immédiatement les Aînés et s’informer du problème, et ils doivent entendre les deux parties, séparément tout d’abord, puis ensemble, et ils doivent trancher équitablement, sans favoriser l’une ou l’autre partie, en acceptant le fait que si certains sont incapables de travailler sous l’autorité d’autres personnes, d’autres ne peuvent diriger avec équité. À ceux pour qui il est indispensable d’être toujours les chefs, il n’existe qu’une seule solution, « quittez le Coven et cherchez-en un autre, ou créez votre propre Coven, en prenant avec vous ceux qui souhaitent partir. » À ceux qui sont incapables de diriger avec équité, voici la solution, « ceux qui ne peuvent supporter d’être sous votre autorité vous quitteront, » car nul ne peut se rendre aux rassemblements où se trouvent ceux avec lesquels il est en désaccord ; si ni les uns ni les autres ne peuvent se mettre d’accord, séparez-vous, car l’Art doit survivre. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  12. Jadis, lorsque nous avions le pouvoir, nous pouvions utiliser nos Arts contre quiconque maltraitait les membres de la Confrérie, mais en cette sombre époque, nous ne pouvons plus agir ainsi, car nos ennemis ont inventé un cratère en fusion où brûle un feu éternel, dans lequel, disent-ils, leur Dieu bannit tous ceux qui le vénèrent, à l’exception de quelques-uns qui seront sauvés par les sortilèges et les Messes de leurs prêtres, ainsi qu’en donnant surtout de l’argent et de riches présents, pour recevoir sa faveur, car leur Dieu, le Plus Grand de Tous, a toujours besoin d’Argent. Mais comme nos Dieux ont besoin de notre aide pour rendre fertiles les hommes et les champs, Ainsi le Dieu des Chrétiens a toujours besoin de l’aide de l’homme pour nous trouver et nous détruire. Leurs prêtres leur racontent que quiconque obtient notre aide ou nos remèdes est condamné à l’Enfer pour l’éternité, de façon à ce que les hommes en soient totalement terrorisés. Mais ils font en sorte que les hommes croient qu’ils pourront réchapper à cet enfer s’ils donnent des victimes aux bourreaux. C’est donc pour cette raison que tous espionnent continuellement, en pensant, « si je peux attraper un membre de la Wicca, j’échapperai aux feux de l’enfer. » Mais nous avons nos cachettes secrètes et ces hommes diront en cherchant longtemps sans rien trouver, « il n’y en a aucun, ou s’il y en a, ils se trouvent dans un lointain pays. » Mais lorsque l’un de nos oppresseurs meurt, ou même s’il tombe malade, on s’écrie toujours, « c’est une Méchanceté de la part des Sorciers. » Et la chasse aux sorcières est à nouveau ouverte. Et s’ils pourfendent dix de leurs gens pour un des nôtres, peu leur importe ; ils sont plusieurs milliers, alors que nous ne sommes qu’une poignée. Ainsi il est Ordonné que nul n’ait recourt à l’Art, de quelque manière que ce soit, pour nuire à qui que ce soit, quand bien même ils nous auraient causé du tort. Et pendant longtemps, nous avons obéi à cette loi, « ne blesse personne », et de nos jours, nombreux sont ceux qui croient que nous n’existons pas. Ainsi qu’il soit Ordonné que cette loi continue à nous soutenir dans notre situation difficile. Nul, aussi grande soit la blessure ou l’injustice qu’on lui a fait subir, ne peut utiliser l’Art en retour pour faire du mal ou blesser qui que ce soit. Mais après s’être tous concertés longuement, ils pourront utiliser l’Art pour empêcher et retenir les Chrétiens de faire du mal aux autres et à nous-mêmes, et uniquement dans le but de les en empêcher, jamais pour les punir. Les hommes disent, « untel est un puissant inquisiteur et persécuteur de Vieilles Femmes qu’il pense être des Sorcières, et aucune ne lui a fait de mal, c’est donc la preuve qu’elles sont impuissantes, ou plus exactement, qu’elles n’existent pas, » Car tous savent très bien que de nombreuses personnes ont trouvé la mort à cause d’un individu qui éprouvait de la rancune envers elles, ou ont été persécutées parce qu’elles avaient de l’argent ou des biens dont on voulait s’emparer, ou parce qu’elles n’avaient aucun pot-de-vin à donner aux inquisiteurs. Et beaucoup sont morts parce qu’ils ont houspillé de vieilles femmes, tant et si bien que les hommes disent à présent que seules les vieilles femmes sont des sorcières, et c’est à notre avantage car cela détourne de nous tout soupçon. En Angleterre, cela fait désormais longtemps qu’une sorcière n’a plus été punie de mort, mais toute utilisation abusive du pouvoir pourrait faire renaître les Persécutions ; ainsi, ne transgresse jamais cette loi, quand bien même tu en serais tenté, et ne consens jamais à ce qu’elle le soit. Si tu apprends qu’elle a été tant soit peu enfreinte, tu dois t’y opposer fermement, et toute Grande Prêtresse ou tout Grand Prêtre qui consent à la transgresser doit être immédiatement destitué, car c’est le sang des Frères qu’ils mettent en danger. Fais le bien si, et seulement si, cela ne présente aucun risque, car toute rumeur peut nous mettre en danger.
  13. Et observe strictement l’Ancienne Loi, n’accepte jamais d’argent pour l’usage de l’art. Ce sont les prêtres chrétiens et les magiciens cérémoniels qui acceptent de l’argent en échange de l’utilisation de leurs Arts, ils vendent la Dwale et des sortilèges d’amour maléfiques, et ils accordent le pardon aux hommes pour leur permettre de se soustraire à leurs péchés. Ne sois pas comme ceux-là. Ne sois pas comme ceux-là. Si tu n’accepte pas d’argent, tu seras libre de toute tentation d’utiliser l’Art pour de mauvaises causes.
  14. Tu peux utiliser l’Art pour ton propre bénéfice, ou celui du Culte, uniquement si tu es certain de ne nuire à personne. Mais que toujours le Coven débatte longuement du sujet. L’Art peut être employé uniquement si tous sont convaincus que cela ne nuira à quiconque. S’il t’est impossible de parvenir à tes fins en ne blessant personne, peut-être est-il possible d’atteindre l’objectif en agissant par un autre moyen, afin que nul ne soit lésé. Que la Malédiction de la Déesse s’abatte sur quiconque enfreint cette loi. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  15. Il est jugé légitime, si quelqu’un a besoin d’une maison ou d’un terrain et que personne ne souhaite vendre, d’infléchir l’esprit du propriétaire pour le disposer à la vente, à condition que cela ne lui cause préjudice d’aucune façon, et que la valeur totale soit payée, sans marchandage. Ne jamais négocier ou faire baisser le prix de ce que tu achètes avec l’aide de l’Art. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  16. Voici l’Ancienne Loi et la plus importante de toutes : que nul ne puisse faire ni dire quoi que ce soit qui mettrait en danger les membres de l’Art, ni les conduire devant la justice de leur pays ni devant les Lois de l’Église, ou encore les mener à nos persécuteurs. Lors de différends entre les frères, nul ne peut saisir les lois, sauf celles de l’Art, ni les Tribunaux, à l’exception de celui de la Prêtresse, du Prêtre et des Aînés. Et que la Malédiction de la Déesse s’abatte sur quiconque agit de la sorte. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  17. Il n’est pas interdit de dire comme les Chrétiens le font, « la Sorcellerie est présente dans le Pays, » car pour nos oppresseurs d’antan, ne pas croire en la Sorcellerie était une Hérésie et nier son existence un crime, ce qui vous rendait suspect. Mais dis toujours : « je n’ai pas connaissance de cela ici, elles existent peut-être, mais elles sont loin d’ici. Je ne sais pas où. » Mais parle toujours ainsi pour jeter le doute sur ce qu’elles sont. Parle toujours d’elles comme de vieilles mégères qui frayent avec le Diable et volent dans les airs. Mais dis toujours, « mais comment des humains peuvent-ils voler dans les airs s’ils ne sont pas aussi légers que les aigrettes d’un chardon ? » Que la Malédiction de la Déesse s’abatte sur quiconque fait peser des soupçons sur les membres de la Confrérie, ou parle des véritables lieux de rencontre, ou encore des endroits où ils résident. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  18. Que l’Art conserve des livres avec les noms de toutes les Herbes qui sont bonnes pour l’homme, et tous les remèdes, afin que tous puissent apprendre. Mais gardez un autre livre où sont consignés tous les Poisons et Opiacés, et que seuls les Aînés et les personnes dignes de confiance acquièrent ce savoir. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  19. Et que les Bénédictions des Dieux soient sur tous ceux qui observent ces Lois et que les Malédictions, tant du Dieu que de la Déesse, s’abattent sur tous ceux qui les enfreignent. Qu’il en soit Ordonné ainsi.
  20. Souviens-toi que l’Art est le secret des Dieux et qu’on ne peut l’employer qu’avec sincérité et jamais pour le spectacle et la vanité. Les Magiciens et les Chrétiens peuvent nous railler, en disant, « vous n’avez aucun pouvoir. Faites de la magie devant nos yeux. Alors seulement, nous vous croirons, » désireux de nous forcer à trahir notre Art devant eux. Ne leur prête pas attention, car l’Art est sacré, et on ne peut y avoir recours que lorsque cela s’avère nécessaire. Et que la malédiction des Dieux soit sur quiconque transgresse cette loi.
  21. Il en est toujours ainsi avec les femmes, et les hommes également, en quête permanente d’un nouvel amour et nous ne devrions pas les blâmer pour cela bien que l’Art puisse en pâtir, comme cela s’est produit tant de fois quand un Grand Prêtre ou une Grande Prêtresse, poussés par l’amour, part avec l’être aimé ; autrement dit, quand ils quittent le coven. Maintenant, si une Grande Prêtresse souhaite démissionner, elle peut le faire en plein Coven, et cette démission sera valide. Mais s’ils s’enfuient sans démissionner, qui peut savoir s’ils ne pourraient pas revenir dans quelques mois ? Ainsi la loi dit, si une Grande Prêtresse quitte son coven, mais revient sous un an et un jour, alors elle sera réintégrée et tout sera comme auparavant. Entre temps, si elle a une suppléante, celle-ci doit agir comme la Grande Prêtresse pendant aussi longtemps que cette dernière restera absente. Si elle ne revient pas au terme d’un an et un jour, alors le coven doit élire une nouvelle Grande Prêtresse. À moins qu’il y ait une bonne raison. La personne qui a accompli ce travail doit bénéficier des récompenses, la Demoiselle et la suppléante de la Grande Prêtresse.