Hedgewitch, les mensonges et la vérité

Inscription au cours : Wicca fondation

Hedgewitch, les mensonges et la vérité
Par J. Faulk ©, traduction Lune

All Rights Reserved. Tiré du site The Crooked Heath.

L’hedgewitch n’est pas un pratiquant « solitaire » comme le déclarent quelques décérébrés et prétendues « autorités » en Witchcraft (Sorcellerie) actuelle. Mais l’hedgewitch n’est pas qu’un/e simple sorcière/er. La pratique d’un Hedgerider est très proche de celle d’un chamane – L’art de l’hedgewitch implique l’utilisation d’état induit par des psychotropes et c’est tout à fait dangereux. L’ironie ici, c’est que de nombreuses personnes pensent qu’un(e) hedgewitch est quelqu’un qui pratique seul(e), mais en réalité les hedgeriders DOIVENT pratiquer en groupes, ce qui permet à ceux qui ne sont pas en état de transe d’aider les autres. L’hedgewitchery est un voie, habituellement au sein même de la voie de la sorcellerie traditionnelle, et comme dit plus haut, qui utilise des herbes et champignons psychotropes afin d’induire un état de transe, semblable à ceux qui utilisent le contrôle du flux sanguin et la danse pour atteindre le même but. L’art de l’hedgewitch n’est pas courant de nos jours, comme à l’époque où les sorcières prospéraient. La raison étant que la plupart des ‘sorcières’ occidentales aujourd’hui sont Wiccans et n’utilisent pas les états de transe profonde pour aller « aux sabbats », mais tiennent ces sabbats plutôt dans le monde physique. Si cela est « faux » ou pas, c’est à la sorcière seule d’en juger.

  • Mais qu’est-ce que « Hegde ? »

En terme physique, c’est la haie (hedge) qui sépare la ville du monde sauvage. Franchir la haie était considéré comme dangereux, tels ceux qui savaient ce qui vivait et résidait dans les bois. Dans le travail de transe, la haie joue un rôle similaire. La Haie est la grande barrière qui sépare ce monde des mondes au-delà. La haie n’est pas une chose physique… C’est une barrière mentale. C’est la ligne que vous avez dessinée entre ce qui est « ce monde » et « le suivant », et, entre ce qui est « la réalité » et « le rêve ». Toutes les histoires dont vous avez entendu parler à propos de sorcières s’envolant sur des balais pour le « sabbat » ou pour la montagne Venusberg sont vraies – jusqu’à un certain point. L’Hedgewitch oint son balai, la fourche à foin, le bouc, la quenouille, ou la pelle à pain, et place cela entre ses jambes pour que l’onguent puisse pénétrer son corps à travers les muqueuses et « hop » elle y va, c’est parti pour elle. D’autres méthodes ont été également employées, mais elles ne valent pas la peine de les mentionner pour le moment.

A présent, dans notre époque moderne, le terme d’ « hedgewitch » a perdu son véritable sens. Nous pouvons blâmer Rae Beth à ce propos. Rae Beth va dire sur son site web que : « Le travail de l’hedge witch c’est de reprendre la compréhension des mystères du monde sauvage et de la mettre au service de la vie, par le biais des charmes qui aideront et soigneront la terre, l’autre peuple et créatures, ou nous-mêmes ». Elle prétend aussi que l’Hedgewitch est la sorcière « solitaire », comme exposé dans le premier paragraphe de cet essai, c’est platement idiot – si vous connaissez la véritable définition du mot. Ce n’est pas une définition « alternative » à ce terme et cela ne le sera jamais.

Rae Beth va aussi dire dans un de ses livres que les hommes ne doivent pas être Wiccans et elle se demande comment cette voie peut les appeler. Eh bien Rae, peut-être devriez-vous relire vos livres d’Histoire, chérie, étant donné que la Wicca a été créée par un homme.

___________________________________________

Sources :

Phil F., Robin Artisson, Rae Beth, Hans Peter Duerr, Dreamtime: Concerning the Boundaries Between Wilderness and Civilization, English Translation 1985, Basil Blackwell Ltd., Carlo Ginzburg, Ecstacies: Deciphering the Witches Sabbath, 1991, Pantheon Books, and The Night Battles: Witchcraft and Agrarian Cults in the Sixteenth and Seventeenth Centuries, 1992, Johns Hopkins Univ Pr., Carlo Ginzburg.