Initiation : Premier degré

Inscription au cours : Wicca fondation

Le Magus quitte le cercle par la porte, va jusqu’à la Candidate, et dit :

« Comme il n’y a pas d’autre frère ici, je dois être ton parrain, ainsi que le prêtre. Je suis sur le point de te donner un avertissement. Si tu es toujours dans le même état d’esprit, réponds par ces mots : ‘parfait amour et parfaite confiance’. »

En plaçant la pointe de l’épée sur la poitrine de la Candidate, il dit :

« Ô toi qui te tiens à la limite entre le monde plaisant des hommes et les domaines des Effroyables Seigneurs des Espaces Extérieurs, as-tu le courage de tenter l’Essai ? Car je te le dis en vérité, il serait préférable de te précipiter sur ma lame et périr misérablement, plutôt que de faire l’essai avec la peur en ton cœur. »

La Candidate :

« J’ai deux mots de passe : parfait amour et parfaite confiance. »

Le Magus retire la pointe de l’épée, en disant  :

« Tous ceux qui approchent en parfait amour et parfaite confiance sont doublement bienvenus. »

Il passe derrière elle, lui bande les yeux, puis place son bras gauche autour de sa taille et son bras droit autour de son cou, il tire sa tête en arrière, en disant :

« Je te donne un troisième mot de passe, un Baiser pour traverser cette effroyable Porte. »

Et il la pousse en avant avec son corps, à travers la porte et dans le cercle. Une fois à l’intérieur, il la relâche en disant :

« Ceci est la manière dont nous avons tous été introduits dans le cercle pour la première fois. »

Le Magus referme la porte en passant la pointe de l’Épée au-dessus par trois fois, afin de joindre les trois cercles, en disant :

« Agla, Azoth, Adonaï, »

puis en dessinant trois pentagrammes pour la sceller.

Le Magus guide la Candidate au sud de l’autel et chuchote,

« Maintenant, il y a l’Épreuve. »

En prenant un court morceau de cordelette, il l’attache autour de sa cheville droite, en disant :

« Tes pieds ne sont ni attachés ni libres. »

En prenant une cordelette plus longue, il attache ses mains dans son dos, puis il les remonte, pour que les bras forment un triangle et il attache la cordelette autour de son cou, en laissant l’extrémité prendre devant comme une Laisse. Avec la Laisse dans sa main gauche et l’épée dans sa main droite, le Magus la conduit dans le sens de la marche du soleil autour du cercle, à l’est où il salue avec l’épée et proclame :

« Tenez compte, Ô Seigneurs des Tours de Garde de l’Est, que (nom), correctement préparée, va être consacrée Prêtresse et Sorcière. »

Le Magus la conduit de la même manière au sud, à l’ouest et au nord, en faisant la proclamation à chaque quartier. Ensuite, en serrant la taille de la candidate avec son bras gauche et en tenant l’épée érigée dans sa main droite, il lui fait faire trois fois le tour du cercle, avec un pas à moitié en courant, à moitié en dansant. Il l’arrête au sud de l’autel et fait tinter onze fois la cloche.

Il s’agenouille alors à ses pieds, en disant :

« Dans les autres religions, le candidat s’agenouille, alors que les Prêtres réclament le pouvoir suprême. Mais dans l’Art Magique, on nous enseigne l’humilité et nous nous agenouillons pour les accueillir, et nous disons :

« Bénis soient tes pieds, qui t’ont menée en ces chemins. » (Il embrasse ses pieds.)

« Bénis soient tes genoux, qui se poseront devant l’autel sacré. » (Il embrasse ses genoux.)

« Béni soit ton ventre, sans lequel nous n’existerions pas. » (Il embrasse ses organes génitaux.)

« Bénis soient tes seins, formés dans la beauté et dans la force. » (Il embrasse ses seins.)

« Bénies soient tes lèvres, qui prononceront les noms sacrés. » (Il embrasse ses lèvres.)

Il prend ses mesures de la façon suivante : la taille, autour de la tête, au niveau du cœur, au niveau des organes génitaux.

Le Magus dit :

« Sois heureuse de te mettre à genoux. »

Et il l’aide à s’agenouiller devant l’autel. Il attache l’extrémité de la Laisse à un anneau fixé à l’autel, afin que la candidate soit fortement penchée en avant, sa tête touchant presque le sol. Il attache également ses pieds ensemble avec la courte cordelette.

Le Magus fait tinter la cloche trois fois et dit :

« Es-tu prête à jurer que tu seras toujours loyale envers l’Art ? »

La Sorcière :

« Je le suis. »

Le Magus fait tinter la cloche sept fois et dit :

« Avant de faire le jurement, es-tu prête à passer l’épreuve et à être purifiée ? »

La Sorcière :

« Je le suis. »

Le Magus fait tinter la cloche onze fois, il prend le fouet sur l’autel et donne une série de trois, sept, neuf et vingt-et-un coups sur les fesses de la candidate. Le Magus dit :

« Tu as bravement passé l’épreuve. Es-tu prête à toujours aider, protéger et défendre tes Frères et Sœur de l’Art ? »

La Sorcière :

« Je le suis. »

Le Magus :

« Es-tu armée ? »

La Sorcière :

« Avec un couteau dans mes cheveux. »

Le Magus :

« Alors sur ce couteau jureras-tu le secret absolu ? »

La Sorcière :

« Oui. »

Le Magus :

« Alors, répète après moi. ‘Moi, (nom), en présence des Puissants, de ma propre volonté et de mon plein gré, je jure solennellement que je garderai toujours secret, et ne révélerai jamais les secrets de l’Art, sauf à une personne qui en est digne, correctement préparée, à l’intérieur d’un cercle comme celui où je me trouve maintenant. Tout cela, je le jure sur mon espoir d’une vie future, consciente que mes mesures ont été prises, et puissent mes armes se retourner contre moi si je romps ce serment solennel.’ »

Le Magus détache maintenant ses pieds, dénoue la Laisse de l’autel, lui retire le bandeau et l’aide à se remettre sur ses pieds.

Le Magus dit :

« Par conséquent, je te marque du triple signe. »

« Je te consacre avec l’huile. » (Il l’oint avec l’huile sur le ventre, le sein droit, le sein gauche et à nouveau le ventre.)

« Je te consacre avec le vin. » (Il l’oint avec le vin de la même manière.)

« Je te consacre avec mes lèvres : (il l’embrasse de la même manière) Prêtresse et sorcière. »

Le Magus lui détache maintenant les mains et enlève la dernière cordelette, en disant :

« Maintenant, je te présente les Outils de Travail de la Sorcière.

Premièrement l’Épée Magique. Avec elle, comme avec l’Athamé, tu peux former tous Cercles Magiques, dominer, soumettre et punir tous les Esprits rebelles et Démons, et même persuader les Anges et les Génies. Avec ceci dans ta main, tu es la dirigeante du Cercle. » [Ici « donne un baiser » signifie que l’initiée embrasse l’outil et le Magus embrasse alors la Sorcière qui se fait initier.]

« Ensuite, je te présente l’Athamé. Ceci est la véritable arme de la Sorcière et a tous les pouvoirs de l’Épée Magique. » [Donne un baiser.]

« Ensuite, je te présente le Couteau à Manche Blanc. Il est utilisé pour façonner tous les instruments employés dans l’Art. Il ne peut être utilisé correctement qu’à l’intérieur d’un Cercle Magique. » [Donne un baiser.]

« Ensuite, je te présente la Baguette. Elle est employée pour appeler et contrôler certains Anges et génies, pour lesquels l’utilisation de l’Épée Magique serait inadaptée. » [Donne un baiser.]

« Ensuite, je te présente les Pentacles. Ils sont utilisés dans le but d’appeler les Esprits appropriés. » [Donne un baiser.]

« Ensuite, je te présente l’Encensoir. Il sert à encourager et à accueillir les Esprits Bienveillants, et à bannir les Esprits Mauvais. » [Donne un baiser.]

« Ensuite, je te présente le fouet. C’est le symbole du pouvoir et de la domination. Il est aussi utilisé pour causer souffrance et purification, car il est écrit, pour apprendre tu dois souffrir et être purifié. Es-tu prête à souffrir pour apprendre ? »

La Sorcière :

« Je le suis. » [Donne un baiser.]

Le Magus :

« Enfin, et en dernier lieu, je te présente les Cordes. Elles sont utilisées dans l’Art pour lier les sigils, le matériau de base, et pour renforcer ta volonté. Ainsi, elles sont nécessaires lors du serment.

Je te Salue au nom d’Aradia et de Cernunnos, en tant que nouvelle Prêtresse et Sorcière. »

Le Magus fait tinter sept fois la cloche et embrasse la Sorcière à nouveau, puis circumambule avec elle, en proclamant à chaque quartier :

« Écoutez, Ô Puissants, (nom) a été consacrée Prêtresse et Sorcière des dieux. »

(Notez que si la cérémonie se termine ici, on doit révoquer le cercle en disant :

« Je vous remercie de votre présence et je vous renvoie en vos plaisantes demeures. Salut et adieu. »

Sinon, passez au degré suivant.)