Seika tanden kokyu

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Seika tanden kokyu. Par James Deacon ©, traduction Artus

Pratique aussi connue sous le nom de respiration du hara

[Note : Après des années de travail sur diverses formes de thérapies énergétiques – principalement tenchi seiki te-ate, guérison qi gung, SHEN, et touché thérapeutique – la cause la plus fréquente de déséquilibre énergétique sévère que j’ai pu rencontrer, sous une forme ou une autre, est liée à ce qu’on appelle communément, la « crise kundalini » – c’est-à-dire le résultat d’une mauvaise utilisation des pratiques respiratoires yogiques.

En second sur la liste – vous l’aurez probablement deviné – la mauvaise utilisation des techniques de respiration chi/ki (peut-être que cela devrait avoir son propre nom : « crise qi-gung » ?) – en particulier le processus de respiration du « tan tien inférieur » (seika tanden kokyu dans la terminologie japonaise)…)

Ce qui suit est un exemple d’instruction formelle pour un débutant de niveau standard de « seika tanden kokyu » (respiration tan tien). Il y a divers niveaux plus complexes qui devraient être pratiqués uniquement sous la surveillance directe d’un professeur qualifié.]

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Seika tanden kokyu devrait être pratiqué dans un endroit agréablement chaud, silencieux, bien ventilé, de préférence là où l’on ne sera pas dérangé ou interrompu pendant la durée de la pratique (6 – 12 minutes devraient être suffisantes pour une pratique initiale – au cours du temps, celle-ci augmentera intuitivement.) Ne pratiquez pas seika tanden kokyu dans le froid ou les courants d’air.

On devrait porter des vêtements amples – surtout au niveau de la poitrine et de l’abdomen – et les chaussures devraient être enlevées.

Seika tanden kokyu doit être pratiqué d’une manière détendue – doucement, légèrement, sans tension, sans forcer. La première fois, vous pouvez trouver cela désagréable, particulièrement si vous n’avez pas l’expérience des pratiques de respiration ou des « exercices de concentration » – ne vous inquiétez pas.

Abordez votre pratique avec une attitude de « jeu insouciant ». Prenez-le comme un jeu, si vous le voulez – soyez à l’aise – et prenez du plaisir en jouant à ce jeu pour son propre intérêt – sans vous inquiéter des résultats…

Si vous voulez faire cet exercice debout, commencez par vous lever, vos pieds écartés à environ une largeur d’épaules, vos bras de chaque côté. Si vous voulez le faire assis, asseyez-vous droit (confortablement – pas la peine de prendre une posture rigide d’un style militaire – cela gênerait la pratique.) Posez vos mains, paumes vers le bas, sur vos jambes.

(Dans la forme japonaise de cette pratique, vous devriez normalement vous asseoir en « seiza » (le terme japonais pour la posture « assis sur les talons ».) Cependant, pour les étudiants qui ne pas très souples, non accoutumés à « s’asseoir sur leurs talons » – qui trouvent que s’asseoir en seiza est inconfortable (et donc qui distrait) – la plupart des pratiques peuvent être réalisées dans d’autres positions plus familières et confortables.

Les formes chinoises de cette pratique sont généralement réalisées en position jambes croisées du « demi-lotus » ou dans la « position de l’empereur », c’est-à-dire assis sur une chaise, les pieds à plat sur le sol).

Commencez par fermer doucement les yeux.

Installez-vous confortablement.

Maintenant, doucement, et je le répète, d o u c e m e n t, tendez tous vos muscles – lentement et sans à-coup – serrez vos poings, votre mâchoire, vos épaules, votre dos, votre poitrine, votre abdomen, vos hanches, vos bras, vos jambes, vos pieds – tout.

Tenez pendant quelques secondes, et tout aussi doucement et sans à-coup, relâchez.

Répétez le processus quatre fois de plus. Tension-blocage-relâchement. Tension-blocage-relâchement. Tension-blocage-relâchement. Tension-blocage-relâchement.

Avec votre bouche fermée lâchement – mâchoire détendue – appuyez légèrement le bout de votre langue contre votre palais (soyez sur de toucher le haut de votre bouche, pas le point juste derrière vos dents). Vous pouvez trouver qu’avec votre langue dans cette position, vous produisez plus de salive que la normale. Avalez-la doucement quand vous sentez que c’est nécessaire.

Commencez à vous « centrer sur votre hara » : dirigez doucement votre attention sur la zone du seika tanden.

Devenez vaguement concentré sur le rythme naturel de votre respiration. Le terme utilisé est « regarder sa respiration » ce qui implique qu’il n’y a pas d’interférence avec le processus de respiration. Ne cherchez pas à respirer consciemment – simplement pour être conscient du fait que vous respirez sans effort.

Après un moment, commencez à intervenir consciemment dans votre processus de respiration.

Sans tension, inspirez longtemps, lentement, par le nez (gonflez doucement le bas de votre abdomen alors que vous le faites) jusqu’à ce que vos poumons soient presque (mais pas tout à fait) pleins.

Alors que vous inspirez, dans l’œil de votre esprit, percevez votre souffle comme un flux de lumière qui coule dans votre seika tanden.

Faites une pause momentanée, soyez conscient que le souffle-lumière remplit votre seika tanden ; alors – tout en gardant l’image de la lumière dans votre seika tanden – commencez doucement à expirer au même rythme lent, laissant glisser votre souffle à travers votre bouche – continuez jusqu’à ce que vos poumons soient presque (mais pas tout à fait) vides.

Recommencez le processus immédiatement :

Sans tension, inspirez longtemps, lentement, par le nez (gonflez doucement le bas de votre abdomen alors que vous le faites) jusqu’à ce que vos poumons soient presque (mais pas tout à fait) pleins.

Alors que vous inspirez, dans l’œil de votre esprit, percevez votre souffle comme un flux de lumière qui coule dans votre seika tanden.

Faites une pause momentanée, soyez conscient que le souffle-lumière remplit votre seika tanden ; alors – tout en gardant l’image de la lumière dans votre seika tanden – commencez doucement à expirer au même rythme lent, laissant glisser votre souffle à travers votre bouche (gardez votre langue en contact avec votre palais) – continuez jusqu’à ce que vos poumons soient presque (mais pas tout à fait) vides…

Continuez de cette façon – la lumière coulant dans votre seika tanden, le remplissant, retenue ici alors que votre souffle s’échappe, plus de lumière coulant en lui à la prochaine respiration, et ainsi de suite – de façon à créer un réservoir de lumière dans votre seika tanden qui grandit plus fort et plus brillant avec chaque respiration.

SOUVENEZ-VOUS – Vous développez de la LUMIÈRE dans votre seika tanden, pas de la PRESSION.

Maintenez un rythme régulier – continuez ce cycle de respiration, concentration sur la qualité, la cadence et la douceur de la respiration, pendant aussi longtemps que vous vous sentez à l’aise avec ce processus.

Alors que cette pratique nécessite une respiration contrôlée, le but de ce processus est que cela devienne quelque chose de presque inconscient, sans effort.

Le « secret » de la respiration seika tanden est de ne pas rester fixé sur la respiration.

(À aucun moment, il ne devrait y avoir d’effort, même au plus léger degré, dans la pratique de cette respiration et si à n’importe quel moment vous ressentez un malaise, le plus doux soit-il, détendez-vous et retrouvez votre rythme de respiration naturelle, une fois de plus.)

Pour conclure cette pratique, laissez votre corps retrouver son rythme de respiration naturelle.

Saluez la lumière qui est en vous ; alors, dirigez votre attention vers l’extérieur, sur le monde autour de vous, une fois de plus.